Il est temps, désormais, de dresser un bilan de l'équipe de France à l'Euro 2016. Un tirage au sort (très) avantageux a permis aux hommes de Didier Deschamps dans le dernier carré de la compétition sans être inquiétés. Les Bleus ont ensuite réalisé l'exploit de battre l'Allemagne, vainqueurs de la coupe du monde 2014, mais n'ont pas trouvé la solution en finale face au Portugal de Cristiano Ronaldo. La France réalise, néanmoins un bon Euro et feront partis des favoris à l'occasion de la coupe du monde 2018 organisée en Russie.
Certaines individualités se sont démarquées des autres et jouent, désormais, une place primordiale au sein de l'équipe. A commencer par Antoine Griezmann, époustouflant. Le joueur de l'Atletico achève cet Euro en portant le statut de meilleur buteur (6 buts en 7 matches). Auteur d'un début de compétition poussif et craintif, il se relance dès les huitièmes de finale en inscrivant 2 buts face à l'Irlande. Il est déjà considéré, à 25 ans, comme le leader de la génération. Moussa Sissoko fut la révélation du tournoi. Il est capable de faire des percées sur plus de 20 mètres, ballon au pied. Sera -t- il un titulaire indiscutable dans les prochaines compositions de Didier Deschamps ? Enfin, Samuel Umtiti a parfaitement su s'intégrer dans l'équipe. Le néo-barcelonais joue un rôle incontournable et peut s'imposer en tant que taulier de la défense. Ses plus grands atouts sont ses relances, son jeu de tête et ses interceptions.
La France redevient une grande nation du football mondial en se classant 7e du classement FIFA derrière... le Portugal. Place à la CDM 2018...
"equipe-de-france-de-football.blogspot.com" est un blog ouvert à tous dans lequel vous seront donnés tous les résultats et toutes les actus des Bleus... Mes analyses et mes réactions vous seront transcrites à la fin des matchs. De plus, des sondages seront réalisés concernant l'équipe de France.
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vendredi 15 juillet 2016
lundi 11 juillet 2016
France-Portugal : Cruel
L'histoire retiendra seulement le nom du gagnant. Les générations futures penseront, naïvement, que le Portugal de Ronaldo a écrasé l'Euro 2016 du début jusqu'à la fin en imposant leur rythme et leur jeu aux autres équipes. Seulement ce ne fut pas le cas... 3 matchs nuls en phase de poule et une qualification difficile en huitièmes de finale. Un match très médiocre face à la Croatie, une séance de tirs aux buts laborieuse face à la Pologne, une rencontre assez maîtrisée contre des Gallois, épuisés par leur prestation face aux Diables Rouges au tour précédent, et voilà la Seleçao en finale.
Seulement voilà, les Français, sûrement très émoussés après leur succès face à la Mannshaft trois jours auparavant, sont passés complètement à côté de leur finale. Les hommes de Didier Deschamps ont enchaîné les pertes de balles inutiles, les passes non-réussites et les frappes non-cadrées. Ils partaient pourtant favoris mais ne se sont pas montrés à la hauteur d'un tel évènement. La blessure de Ronaldo a peut-être un petit peu cassé le rythme imposé par les français en début de partie...
Certaines individualités se sont démarquées. Moussa Sissoko fut incontestablement le meilleur français sur le terrain. Il a réalisé un match propre et maîtrisé. Ses courses folles sur 25 mètres ont inquiétés à plusieurs reprises la défense portugaise. La charnière centrale tricolore fut compacte et solide. Seul Eder a réussi à déstabiliser Umtiti et Koscielny grâce à son physique (1,90m - 81kg) et ses appels dans la profondeur.
Les Bleus repartent la tête basse en s'inclinant pour la première fois lors d'une finale de coupe d'Europe...
Seulement voilà, les Français, sûrement très émoussés après leur succès face à la Mannshaft trois jours auparavant, sont passés complètement à côté de leur finale. Les hommes de Didier Deschamps ont enchaîné les pertes de balles inutiles, les passes non-réussites et les frappes non-cadrées. Ils partaient pourtant favoris mais ne se sont pas montrés à la hauteur d'un tel évènement. La blessure de Ronaldo a peut-être un petit peu cassé le rythme imposé par les français en début de partie...
Certaines individualités se sont démarquées. Moussa Sissoko fut incontestablement le meilleur français sur le terrain. Il a réalisé un match propre et maîtrisé. Ses courses folles sur 25 mètres ont inquiétés à plusieurs reprises la défense portugaise. La charnière centrale tricolore fut compacte et solide. Seul Eder a réussi à déstabiliser Umtiti et Koscielny grâce à son physique (1,90m - 81kg) et ses appels dans la profondeur.
Les Bleus repartent la tête basse en s'inclinant pour la première fois lors d'une finale de coupe d'Europe...
dimanche 10 juillet 2016
Indescriptible : France Allemagne
Je ne saurai comment décrire l'atmosphère insoutenable qui planait sur la France entière au coup de sifflet final. Au terme d'un match écrasé par la domination allemande, les Français arrivent à s'imposer 2-0 sur la pelouse d'un Vélodrome en furie. La mannschaft méritait davantage de gagner que les tricolores mais le foot serait ennuyant sans des retournements de situation comme celui-ci. Les Bleus réalisent, néanmoins, un très bon match, qui plus est, sans encaisser de buts. Les hommes de Didier Deschamps ont, vraisemblablement, changé le cours de l'histoire.
Il fallait bien rentrer dans le match dès les premières minutes. Chose faite. Les Bleus arrivent à enchaîner quelques passes dans moitié de terrain adverse, trouvent les intervalles et parviennent même à trouver le cadre sur une frappe d'Antoine Griezmann. Dix minutes passent. Après ce court round d'observation, les allemands passent à l'attaque. Ils cassent le rythme imposé par les français en faisant tourner le ballon. Malgré un pressing haut, les tricolores courent après la balle. Les hommes de Low obligent, peu à peu, leurs adversaires à s'adapter à leur tactique. Les quarante premières minutes furent donc largement dominés par les Allemands. Une très grosse prestation défensive et un excellent Hugo Lloris permettent à l'équipe de France de maintenir le score à 0-0. Le seul temps fort français de la première période se situe dans les 5 derniers minutes. A la 42e, Giroud rate sa relance en buttant sur le superbe retour défensif de Howedes. Juste avant la pause, les Bleus obtiennent un corner. Suite au centre, le ballon rebondit sur la main de Schweinsteiger. L'arbitre siffle le penalty et Antoine Griezmann se présent face à Never. Le madrilène, qui avait déjà raté un face à face en finale de la ligue des Champions, est sous pression. D'une naïveté insouciante, Griezmann transforme son peno et permet aux tricolores de mener au score avant le passage au vestiaire.
En seconde mi-temps, les Allemands ont la mais mise sur le ballon. Ils font tourner et essayent de trouver la faille dans la défense tricolore. Les arrières français font forte impression à l'image de Samuel Umtiti, étincelant. Les hommes de Low n'arrivent pas à tromper la vigilance de la charnière. Involontairement, les Allemands ferment le jeu et permettent aux français d'exploiter de bons ballons de contre. 72e minute, par exemple, Antoine Griezmann permet à sa sélection de mener de deux buts et d'anéantir la Mannschaft. Les Bleus sont en finale de leur Euro.
Cela faisait dix ans. Dix ans que la France attendait ça. Dix ans que les Bleus n'avaient pas réalisé d'exploits face à une nation majeure du foot mondial, en compétition officielle. Les tricolores possèdent désormais une véritable star : Antoine Griezmann. Rendez-vous dimanche 10 juillet, face au Portugal de Ronaldo.
lundi 4 juillet 2016
Les Bleus en demi
Formidable des match des Français face à des Islandais très poussifs et diminués. Une énorme prestation collective des bleus leur permet d'inscrire 5 buts et de se qualifier très facilement pour les demis-finales. Une partie maîtrisée de bout en bout pour les hommes de Didier Deschamps malgré deux buts encaissés en fin de rencontre.
Dans une ambiance bouillante, les Bleus abordent ce match piège avec décontraction. Très vite, ils arrivent à couper les trajectoires des passes adverses et à trouver des espaces. Peu à peu, les islandais vont craquer sous la domination française. Pour les hommes de Didier Deschamps, les passes s'enchaînent et le schéma mis en place permet aux tricolores de se sentir plus libérés sur le terrain. Pogba et Matuidi, alignés côte à côte, ont réalisé un superbe match. Leurs récupérations aux milieux du terrain, leurs longues transversales et leur repli défensif furent leurs plus grands atouts. Payet et Sisdoko ont trouvé les intervalles et ont su déborder sur les côtés. Giroud, impressionnant dans son jeu de tête, a livré un très bon match. Enfin, Griezmann, positionné dans un schéma qu'il affectionne, fut étincelant. Ses percés, ses passes millimètrées ou encore ses frappes furent un régal pour les yeux. Les Bleus repartent au vestiaire avec une avance méritée de 4 buts. La defense islandaise est passé totalement à côté de sa première mi-temps.
En seconde période, les bleus savent qu'ils ont validé leur tickets pour les demis et se contentent de faire tourner tranquillement le ballon. Deux erreurs défensives permettent, néanmoins, aux Islandais de recoller au score. Résultat final : 5-2.
Les hommes de Didier Deschamps ont eu la main mise sur le ballon. La complicité entre les joueurs leur ont permis de facilement d'imposer. Désormais, place à l'Allemagne. Une toute autre histoire.
dimanche 3 juillet 2016
L'Islande est-elle à craindre ?
L'Islande est-elle à craindre ? Telle est la question. En effet, cette équipe a laissé entrevoir des signes très encourageants. Elle réalise un superbe parcours, jusqu'à présent. Malgré deux nuls face au Portugal et la Hongrie, les Islandais poursuivent leur parcours en battant l'Autriche sur le score de 2 à 1. Ils finissent à la seconde place du groupe H et affrontent les Anglais dès les huitièmes de finale. Ils proposent, alors, un jeu basé sur le repli défensif. Malgré une mauvaise entame de match, l'Islande parvient à inverser la tendance en plantant deux buts. Ils réussissent l'exploit d'éliminer l'Angleterre et créent, alors, la surprise générale. Les individualités islandaises ne possèdent pas une immense expérience professionnelle Néanmoins, certains joueurs évoluent dans d'assez grands clubs européens. Bjanarson joue à Bale, Sigurdsson à Swensea et Sightorsson à Nantes, par exemple. Ils sont le plus dangereux sur les coups de pieds arrêtés, principalement sur les touches. En effet, le premier but islandais face aux anglais a été inscris suite à ce fait de jeu. Ils possèdent, également, une défense solide et compacte. Ils savent, aussi, bien négocier les ballons de contre, grâce à des joueurs très rapides comme Gundmusson ou Bodvarsson. Le sélectionneur islandais alignera la même équipe face à la France que face à l'Angleterre. Oui, l'Islande est à craindre. Sans aucun doute.
Quelle compo contre l'Islande ?
4-3-3
Voici la composition probable de l'équipe de France pour affronter l'Islande, ce dimanche 3 juillet. Une schéma classique que Didier Deschamps apprécie, avec un joueur en sentinelle devant la charnière centrale. Malgré cela, face à l'Eire, le sélectionneur français n'a pas hésité à remplacer Kanté à la place de Coman pour construire une équipe plus offensive. Coaching gagnant car les Bleus ont marqué deux buts. Alors pourquoi vouloir, absolument, positionner un milieu devant la défense ? Si l'entraîneur tricolore adopte ce schéma de jeu, Dimitry Payet pourrait être moins percutant qu'en 4-2-3-1, par exemple et le duo Griezmann-Giroud est susceptible de moins bien fonctionner. Au contraire, Pogba et Matuidi ont un rôle plus offensif à jouer. A noter également que Umtiti remplace Rami, sanctionné d'un carton rouge.
4-2-3-1
Voici la meilleure composition que Didier Deschamps pourrait aligner ce soir face à l'Islande. Le même dispositif que celui mis en place à la deuxième mi-temps France-Eire, d'ailleurs. Tout d'abord, le duo Giroud-Griezmann peut parfaitement fonctionner dans ce système de jeu. En effet, le joueur de l'Atletico est positionner juste derrière l'attaquant de pointe. Payet et Coman peuvent apporter de la percussion dans les attaques tricolores. Pogba et Matuidi, eux, auront un rôle plus défensif à jouer. Ils devront retourner dans leur moitié de terrain à chaque relances irlandaises. La position du parisien à gauche permet à Evra de se libérer. A noter que Sissoko serait préféré à Coman pour occuper la place d'ailier droit. En effet, le jeune joueur du Bayern serait plus dangereux en tant que remplaçant qu'en tant que titulaire.
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